C’est mieux comme ça
Parmi les phrases et les lieux communs échangés pour réconforter la famille ou les proches d’un défunt, il est fréquent d’entendre « C’est mieux comme ça », « Il/elle a fini de souffrir » ou encore « Qu’il/elle repose en paix ».
Ces mots ne reflètent une réalité que pour ceux qui sont morts en Christ, qui l’ont accepté comme leur Sauveur de leur vivant. Uniquement pour ceux qui, se savant pécheurs, étaient intimement convaincus qu’ils ne méritaient à ce titre que la mort et que le Christ seul leur offrait d’échapper à cette terrible sentence, implacable et inéluctable.
Ces phrases consolatrices sont en revanches fausses, mensongères et trompeuses pour les personnes qui ont rejeté Jésus-Christ.
Seuls les chrétiens ont l’assurance que les choses qui les attendent après leur mort physique sont incomparablement meilleures que celles de ce monde. Plus de douleurs, plus de souffrances, plus d’amertume, plus de tristesse, de peur, d’angoisse, de péché. Un réconfort éternel auprès du Père. Le lien brisé lors de la chute est à nouveau, par le sang versé du Christ.
La gloire en Christ les attend pour l’éternité. Leur âme, et leur corps lors de sa résurrection, sont et seront pour toujours en présence de Dieu le Père et de son Fils Jésus-Christ.
En revanche, ceux qui auront rejeté le Seigneur seront condamnés à souffrir éternellement. Le passage de l’homme riche dans Luc 16, 19-31 n’est pas une parabole, c’est la description d’une réalité, certes non perceptible par les vivants, mais révélée par le Christ à travers l’évangile de Luc.
Alors, pour quelqu’un qui aurait quitter ce monde sans avoir cru de toute son âme que la seule façon d’échapper à la mort éternelle était de se repentir comme pécheur et d’accepter la main tendue par Iésus-Christ, on ne peut pas dire « C’est mieux comme ça ». Quelques qu’auraient été ses souffrances physiques et morales pendant sa vie, un tel être humain souffrira plus encore, pour l’éternité.
Il nous est à tous proposé de « reposer en paix », mais ce choix doit être fait par chacun, de son vivant, en pleine conscience. Une fois la mort physique passée, il est trop tard. Nous devons tous, quelque soit notre âge, notre origine, notre statut social, notre richesse, nous prononcer clairement.
Dieu le Père, par sa grâce infinie et son amour inconditionnel, nous propose de le rejoindre. Son Fils unique a porté nos péchés à la croix et est mort à notre place pour nous sauver et nous réconcilier avec le Père. Il est à présent ressuscité, règne pour toute éternité à la droite de Son Père et reviendra de là pour juger les vivants et les morts (les âmes de ceux qui sont déjà à ses côtés et celles de ceux qui souffrent en attendant ce jugement).
Pour la famille et les amis d’un défunt non chrétien, les phrases « Qu’il/elle repose en paix » ou « C’est mieux comme ça » ou encore « Il/elle a fini de souffrir » sont sensées apporter du réconfort. Mais peut-on consoler avec un mensonge ?
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